En moins de huit mois, la population humaine a épuisé l’ensemble des ressources naturelles renouvelables que la Terre peut produire en une seule année. Une situation qui s’aggrave tous les ans et qui pourrait avoir des conséquences désastreuses si rien n’est fait.
Surconsommation et conséquences
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ToggleTous les ans, l’ONG Global Footprint Network calcule pour savoir à quel moment de l’année l’humanité a consommé la totalité de ce que peut produire la planète en un an.
Ce « jour du dépassement de la Terre » ou « Earth Overshoot Day » en anglais, est survenu le 13 août dernier pour cette année. Cela implique que durant les 4 derniers mois de l’année, les hommes vont puiser dans les réserves de la planète pour vivre.
La situation est d’autant plus préoccupante que ce jour du dépassement était survenu le 23 décembre en 1970 et que tous les ans, il recule de 3 jours. Ainsi, en 1980, il se situait le 3 novembre. Vingt ans plus tard, à l’aube du XXIe siècle, le 4 octobre.
Les causes d’une telle situation sont diverses mais toutes d’origine humaine : la surpopulation, notre mode de consommation actuel et le réchauffement climatique en sont les principales.
Ainsi, sans prise de conscience générale de l’urgence d’intervenir, il faudra deux planètes comme celle que nous occupons pour nourrir nos enfants et petits-enfants en 2050. Sauf que nous n’avons pas de seconde planète à exploiter.
L’urgence
L’urgence serait donc, d’après l’ONG Global Footprint Network, de réduire l’émission de CO2 dans l’atmosphère. Ainsi, une baisse de 30% permettrait d’inverser la tendance et de reculer le jour du dépassement au 16 septembre en 2030, au lieu du 28 juin si rien n’est fait.
On comprend mieux les enjeux du sommet mondial de Paris sur le Climat (Cop21) qui se tient en décembre et l’urgence de parvenir à un accord sur une réduction des gaz à effet de serre à l’échelon mondial.